Donner la motivation d'écrire...
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Donner la motivation d'écrire...
Bonjour chers confrères et futurs... confrères.
L’une des premières demandes qui nous est faite lors de l’élaboration d’un atelier d’écriture est de motiver les publics à écrire et à lire, de leur faire ressentir du plaisir pour lever des blocages et des freins à l’apprentissage.
Les organismes de formation, les institutions, les associations nous demandent généralement de (re) motiver leurs publics en les stimulant à réaliser ensemble un projet rédactionnel qu’ils espèrent fédérateur.
Les particuliers ont tendance à venir lentement vers les ateliers d'écriture, après avoir fait l'amer constat que les bonnes intentions ne suffisent pas et qu'une stimulation extérieure devient indispensable lorsque la volonté fléchit (structure, cadre, programme, fréquence, écoute et lecture de ses textes par autrui, découvertes littéraires…). Après avoir rêvé parfois d’une formule magique qui les aiderait à révéler leur génie personnel, certains s’éloignent dépités par la réalité du travail de l’écriture et des efforts nécessaires à accomplir afin de concrétiser leurs projets. Passé l’étape des jeux et défis d’écriture ludiques se pose rapidement la question du sens que l’on donne au geste d’écrire.
Le parcours que je viens de tracer rapidement concernent ceux qui s’essaient aux ateliers d’écriture sans dépasser le cadre d’une initiation culturelle. Cette limite est aussi celle de bons nombres d’atelier d’écriture qui se sont positionnés sur ce créneau, sans franchir le cap de la formation à l’écriture.
Même si vous êtes enseignant ou formateur et que vous n’interveniez qu’auprès de publics « captifs », vous vous posez sans doute aussi cette question.
Faites-vous partie des animateurs qui ne sélectionnent que des publics motivés ou considérez-vous que la motivation peut naître et se développer au fil de vos séances d’ateliers d’écriture ?
Considérez-vous cette question comme centrale dans votre dynamique d’animation ?
Quel est votre vision de ce processus de motivation ?
Dans le cadre d’un échange d’expériences, je vous offre le résultat d’un sondage effectué dans l’atelier d’écriture de nouvelles à distance que j’anime : L’aimant littéraire. Il porte sur l’usage du temps dans l’écriture, signe extérieur de cette motivation. Cet atelier correspond à un cursus de formation à l’écriture de la nouvelle en 3 ans. Ces stagiaires vous dévoileront ce qui leur a posé des difficultés et les astuces qu’ils ont trouvées.
Lien de téléchargement : http://www.cours-ecriture.org/documents/newsletters/fevrier_2011.pdf
Vous en souhaitant bonne lecture et espérant pouvoir échanger avec vous sur ce thème.
Bien cordialement.
Jocelyne Barbas
L’une des premières demandes qui nous est faite lors de l’élaboration d’un atelier d’écriture est de motiver les publics à écrire et à lire, de leur faire ressentir du plaisir pour lever des blocages et des freins à l’apprentissage.
Les organismes de formation, les institutions, les associations nous demandent généralement de (re) motiver leurs publics en les stimulant à réaliser ensemble un projet rédactionnel qu’ils espèrent fédérateur.
Les particuliers ont tendance à venir lentement vers les ateliers d'écriture, après avoir fait l'amer constat que les bonnes intentions ne suffisent pas et qu'une stimulation extérieure devient indispensable lorsque la volonté fléchit (structure, cadre, programme, fréquence, écoute et lecture de ses textes par autrui, découvertes littéraires…). Après avoir rêvé parfois d’une formule magique qui les aiderait à révéler leur génie personnel, certains s’éloignent dépités par la réalité du travail de l’écriture et des efforts nécessaires à accomplir afin de concrétiser leurs projets. Passé l’étape des jeux et défis d’écriture ludiques se pose rapidement la question du sens que l’on donne au geste d’écrire.
Le parcours que je viens de tracer rapidement concernent ceux qui s’essaient aux ateliers d’écriture sans dépasser le cadre d’une initiation culturelle. Cette limite est aussi celle de bons nombres d’atelier d’écriture qui se sont positionnés sur ce créneau, sans franchir le cap de la formation à l’écriture.
Même si vous êtes enseignant ou formateur et que vous n’interveniez qu’auprès de publics « captifs », vous vous posez sans doute aussi cette question.
Faites-vous partie des animateurs qui ne sélectionnent que des publics motivés ou considérez-vous que la motivation peut naître et se développer au fil de vos séances d’ateliers d’écriture ?
Considérez-vous cette question comme centrale dans votre dynamique d’animation ?
Quel est votre vision de ce processus de motivation ?
Dans le cadre d’un échange d’expériences, je vous offre le résultat d’un sondage effectué dans l’atelier d’écriture de nouvelles à distance que j’anime : L’aimant littéraire. Il porte sur l’usage du temps dans l’écriture, signe extérieur de cette motivation. Cet atelier correspond à un cursus de formation à l’écriture de la nouvelle en 3 ans. Ces stagiaires vous dévoileront ce qui leur a posé des difficultés et les astuces qu’ils ont trouvées.
Lien de téléchargement : http://www.cours-ecriture.org/documents/newsletters/fevrier_2011.pdf
Vous en souhaitant bonne lecture et espérant pouvoir échanger avec vous sur ce thème.
Bien cordialement.
Jocelyne Barbas
Motiver
Bonsoir Jocelyne et à tous les lecteurs de ce forum.
Il y a déjà un certain temps que ce sujet est en ligne avec un vide impressionnant en réponse.
N'étant pas très expérimentée en intervention en atelier d'écriture, j'attendais que certains se dévouent pour aborder cette question centrale et essentielle.
Elle m'est d'autant plus cruciale que je viens d'être sollicitée par une maman d'un enfant dyslexique qui se demande si l'atelier d'écriture pourrait être un outil de travail thérapeutique ou du moins facilitateur dans le rapport à l'écrit. Je n'en savais strictement rien sauf que tout travail d'écriture est structurant.
En allant chercher les informations sur la dyslexie, je me suis rendue compte qu'elle était fortement liée à l'échec scolaire. Je me suis alors dit qu'un atelier pouvait donner un cadre ludique et libre pour aborder l'écrit différemment.
Par exemple faire des exercices à trous ou des extrapolations de mots, des associations et donc toute méthode associative serait sans doute bienvenue.
Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est comment tenir l'attention de ces chers bambins ( la dame me propose de réunir un groupe de six à huit enfants ayant des problèmes à l'école) et plus de les motiver à venir s'amuser sur les mots.
Je me demandais si la perception des plus grands ne pouvait pas être le fil conducteur? De passer par le dessin et de raconter ce qu'ils font de drôle et d'en faire des petites scènettes.
La motivation me semble être bien sur la sensation de progresser mais surtout ne doit jamais longtemps s'éloigner du plaisir et pour les enfants du rire. Il faut donc du résultat et une bonne ambiance. Donc multiplier les supports et les exercices.
Voilà le premier fruit d'une réfexion.
Qu'en pensez-vous?
à BIENTÔT!
marie
Il y a déjà un certain temps que ce sujet est en ligne avec un vide impressionnant en réponse.
N'étant pas très expérimentée en intervention en atelier d'écriture, j'attendais que certains se dévouent pour aborder cette question centrale et essentielle.
Elle m'est d'autant plus cruciale que je viens d'être sollicitée par une maman d'un enfant dyslexique qui se demande si l'atelier d'écriture pourrait être un outil de travail thérapeutique ou du moins facilitateur dans le rapport à l'écrit. Je n'en savais strictement rien sauf que tout travail d'écriture est structurant.
En allant chercher les informations sur la dyslexie, je me suis rendue compte qu'elle était fortement liée à l'échec scolaire. Je me suis alors dit qu'un atelier pouvait donner un cadre ludique et libre pour aborder l'écrit différemment.
Par exemple faire des exercices à trous ou des extrapolations de mots, des associations et donc toute méthode associative serait sans doute bienvenue.
Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est comment tenir l'attention de ces chers bambins ( la dame me propose de réunir un groupe de six à huit enfants ayant des problèmes à l'école) et plus de les motiver à venir s'amuser sur les mots.
Je me demandais si la perception des plus grands ne pouvait pas être le fil conducteur? De passer par le dessin et de raconter ce qu'ils font de drôle et d'en faire des petites scènettes.
La motivation me semble être bien sur la sensation de progresser mais surtout ne doit jamais longtemps s'éloigner du plaisir et pour les enfants du rire. Il faut donc du résultat et une bonne ambiance. Donc multiplier les supports et les exercices.
Voilà le premier fruit d'une réfexion.
Qu'en pensez-vous?
à BIENTÔT!
marie
Marie- Messages : 66
Date d'inscription : 22/11/2009
Age : 65
Localisation : Agadir
Je ne suis pas spécialiste des ateliers d'écriture....
Je ne suis pas spécialiste des ateliers d'écriture et malgré ma pratique enseignante, même d'enseignant motivé et parfois original dans ses pratiques pédagogiques, je n'oserai pas apposer le nom d' "ateliers d'écriture" sur mes pratiques d'incitations à l'écrit.
Mais j'ai quelque expérience des publics en échec scolaire, quelque pratique des enfants ayant des troubles "dys" (dysphasiques, dyslexiques,...) et porteurs de troubles et handicaps psychiques bien plus importants encore.
Alors je ne peux que t'encourager Marie à travailler, il y a là, en effet, à créer.
Comme je te le disais un peu plus tôt, il y a même possibilité par moment et endroit de passer par la dictée à l'adulte.
Les enfants en difficulté d'écrire peuvent dessiner, faire écrire à l'animateur ce que le groupe a envie, en intégrant chacun des personnages que les participants se sont construits, qu'ils ont représentés par le dessin, ou modelé, réalisé par collages, sur une musique suggestive... , ils peuvent coller des bribes de textes poétiques à leur façon, en jouant avec le résultat d'assemblages étonnants et très divers et créer les liens qui seraient nécessaires, partir de trames données et y faire évoluer à l'oral au début des personnages choisis, partir de lecture faites par l'adulte, s'ils ne lisent pas encore, pour les modifier, raconter à partir d'images, ...) et ton résumé de la recette et de la ligne de conduite comme devant être "le plaisir ou sa proximité immédiate" est de mon point de vue tout à fait pertinente. Un enfant apprendra sans s'en rendre compte à compter du moment où il restera dans l'envie de le faire, dans le plaisir de s'exprimer sans ressentir sa difficulté comme un frein au désir d'expression, de vivre et grandir qui existe comme chez tout autre enfant.
Je me souviens des larmes de joie, d'un enfant psychotique, qui un jour a dépassé un blocage et qu'il a découvert que lui aussi avait réussi à finir son histoire et qu'elle était comme les autres, tapée et proprement présentée dans le livre collectif. Je crois que te lancer est la meilleure des choses que tu puisses faire, ils t'apprendront ce qui te manque, si quelque chose te manque, parce que tu es dans la bonne direction pour le faire.
Les enfants apprennent de qui nous sommes au moins autant que de ce que nous faisons avec eux, ou à partir de leur lien à l'adulte qui leur propose une aide et un objectif.
Ton enthousiasme et ton plaisir à vivre autour des textes et de leur imaginaire fera le reste.
Bien à toi,
Serge
Mais j'ai quelque expérience des publics en échec scolaire, quelque pratique des enfants ayant des troubles "dys" (dysphasiques, dyslexiques,...) et porteurs de troubles et handicaps psychiques bien plus importants encore.
Alors je ne peux que t'encourager Marie à travailler, il y a là, en effet, à créer.
Comme je te le disais un peu plus tôt, il y a même possibilité par moment et endroit de passer par la dictée à l'adulte.
Les enfants en difficulté d'écrire peuvent dessiner, faire écrire à l'animateur ce que le groupe a envie, en intégrant chacun des personnages que les participants se sont construits, qu'ils ont représentés par le dessin, ou modelé, réalisé par collages, sur une musique suggestive... , ils peuvent coller des bribes de textes poétiques à leur façon, en jouant avec le résultat d'assemblages étonnants et très divers et créer les liens qui seraient nécessaires, partir de trames données et y faire évoluer à l'oral au début des personnages choisis, partir de lecture faites par l'adulte, s'ils ne lisent pas encore, pour les modifier, raconter à partir d'images, ...) et ton résumé de la recette et de la ligne de conduite comme devant être "le plaisir ou sa proximité immédiate" est de mon point de vue tout à fait pertinente. Un enfant apprendra sans s'en rendre compte à compter du moment où il restera dans l'envie de le faire, dans le plaisir de s'exprimer sans ressentir sa difficulté comme un frein au désir d'expression, de vivre et grandir qui existe comme chez tout autre enfant.
Je me souviens des larmes de joie, d'un enfant psychotique, qui un jour a dépassé un blocage et qu'il a découvert que lui aussi avait réussi à finir son histoire et qu'elle était comme les autres, tapée et proprement présentée dans le livre collectif. Je crois que te lancer est la meilleure des choses que tu puisses faire, ils t'apprendront ce qui te manque, si quelque chose te manque, parce que tu es dans la bonne direction pour le faire.
Les enfants apprennent de qui nous sommes au moins autant que de ce que nous faisons avec eux, ou à partir de leur lien à l'adulte qui leur propose une aide et un objectif.
Ton enthousiasme et ton plaisir à vivre autour des textes et de leur imaginaire fera le reste.
Bien à toi,
Serge
Diafus- Messages : 1
Date d'inscription : 30/10/2010
Motiver des enfants en rupture avec l'écrit
Bonjour Marie,
Merci tout d’abord de revenir sur ce forum, afin de nous faire part de tes expériences.
Il ne faut pas te laisser impressionner par la somme des difficultés ou les spécificités d’un public. L’approche de l’atelier d’écriture reste la même : généraliste, vaste, comme peuvent l’être les domaines et fonctions de l’écrit. Il est donc tout à fait possible de passer par la bande, par un détournement avant de revenir à des compétences de base, dites « socle ».
La première approche à mettre en œuvre, consiste à rendre possible une relation harmonieuse, agréable, positive et surtout sécurisée et sécurisante : pas d’enjeux, pas de sections, pas de relation autoritaire (violence morale ? ), mais une authentique relation faite d’échanges, afin de créer une ouverture d’esprit, une accroche ; comme l’exprime d’ailleurs Serge – Diafus
Ces compétences à communiquer ne sont pas si évidentes et bon nombre d’enfant dits sans problème ainsi que des adultes n’y parviennent pas : trop centrées sur leur personne, leur univers, le manque d’expérience ou d’envie, leurs connaissances de l’autre…
En posant une nouvelle relation, tu vas satisfaire un certain nombre de besoins psychologiques : sentiment d’avoir une valeur, de valoir le coup… bref, c’est une « renarcississation » de l’enfant en difficulté et conjointement tu œuvres à la construction d’autres repères relationnels, plus structurants et nourriciers. A ceci, il te faudra semer des graines de curiosité, du plaisir à faire découvrir des « choses » nouvelles, d’aider l’enfant à entrer dans cet univers de l’écrit, qu’il y trouve du plaisir à le faire et à se sentir encourager, reconnu et estimé. Les félicitations pour chaque progrès effectués prendront ici une importance cruciale. Il faudra aussi dédramatiser les petits loupés, accompagner, rassurer, aider à chaque moment, les stimuler pour les faire agir.
Fais-les écrire en fonctions de leurs capacités : un mot, une liste de mots; une phrase, fais les parler abondamment aussi. Je réserve pour ma part la dictée à l’adulte pour les grands illettrés. Toutes les occasions sont bonnes pour les pousser à écrire, même s’il ne s’agit que de leur prénom.
L’une des difficultés est de trouver des supports pour ces ateliers d’écriture qui soit adaptés aux enfants dyslexiques. Le premier livre que j’ai écrit et qui a été publié par les Editions la Fée des mots est une réécriture du Fantôme de Canterville d’Oscar Wilde. Ce texte est adapté aux enfants à partir de 8 ans et tient compte de leurs difficultés de déchiffrage. Si cela t’intéresse, je peux te faire parvenir une copie de mon manuscrit en message privé.
Aussi, ce livre a fait l’objet d’une thèse que tu pourras consulter à cette adresse.
Etude : http://www.esprit-livre.com/cariboost_files/th_C3_A8se_dyslexie.pdf
Ces deux étudiantes ont fait une thèse : elle ont analysé la lecture de l’œuvre originale et ma réécriture : les enfants ont préféré la mienne ! Le savoir m’a beaucoup flattée ! J’ai une immense admiration pour Oscar Wilde.
Bonne journée
Jocelyne
Merci tout d’abord de revenir sur ce forum, afin de nous faire part de tes expériences.
Il ne faut pas te laisser impressionner par la somme des difficultés ou les spécificités d’un public. L’approche de l’atelier d’écriture reste la même : généraliste, vaste, comme peuvent l’être les domaines et fonctions de l’écrit. Il est donc tout à fait possible de passer par la bande, par un détournement avant de revenir à des compétences de base, dites « socle ».
La première approche à mettre en œuvre, consiste à rendre possible une relation harmonieuse, agréable, positive et surtout sécurisée et sécurisante : pas d’enjeux, pas de sections, pas de relation autoritaire (violence morale ? ), mais une authentique relation faite d’échanges, afin de créer une ouverture d’esprit, une accroche ; comme l’exprime d’ailleurs Serge – Diafus
Ces compétences à communiquer ne sont pas si évidentes et bon nombre d’enfant dits sans problème ainsi que des adultes n’y parviennent pas : trop centrées sur leur personne, leur univers, le manque d’expérience ou d’envie, leurs connaissances de l’autre…
En posant une nouvelle relation, tu vas satisfaire un certain nombre de besoins psychologiques : sentiment d’avoir une valeur, de valoir le coup… bref, c’est une « renarcississation » de l’enfant en difficulté et conjointement tu œuvres à la construction d’autres repères relationnels, plus structurants et nourriciers. A ceci, il te faudra semer des graines de curiosité, du plaisir à faire découvrir des « choses » nouvelles, d’aider l’enfant à entrer dans cet univers de l’écrit, qu’il y trouve du plaisir à le faire et à se sentir encourager, reconnu et estimé. Les félicitations pour chaque progrès effectués prendront ici une importance cruciale. Il faudra aussi dédramatiser les petits loupés, accompagner, rassurer, aider à chaque moment, les stimuler pour les faire agir.
Fais-les écrire en fonctions de leurs capacités : un mot, une liste de mots; une phrase, fais les parler abondamment aussi. Je réserve pour ma part la dictée à l’adulte pour les grands illettrés. Toutes les occasions sont bonnes pour les pousser à écrire, même s’il ne s’agit que de leur prénom.
L’une des difficultés est de trouver des supports pour ces ateliers d’écriture qui soit adaptés aux enfants dyslexiques. Le premier livre que j’ai écrit et qui a été publié par les Editions la Fée des mots est une réécriture du Fantôme de Canterville d’Oscar Wilde. Ce texte est adapté aux enfants à partir de 8 ans et tient compte de leurs difficultés de déchiffrage. Si cela t’intéresse, je peux te faire parvenir une copie de mon manuscrit en message privé.
Aussi, ce livre a fait l’objet d’une thèse que tu pourras consulter à cette adresse.
Etude : http://www.esprit-livre.com/cariboost_files/th_C3_A8se_dyslexie.pdf
Ces deux étudiantes ont fait une thèse : elle ont analysé la lecture de l’œuvre originale et ma réécriture : les enfants ont préféré la mienne ! Le savoir m’a beaucoup flattée ! J’ai une immense admiration pour Oscar Wilde.
Bonne journée
Jocelyne
Oscar
Bonjour Jocelyne,
C'est agréable de reprendre ces conversations sur ce forum avec en plus la bonne surprise d'y trouver Serge!
Je n'ai pas eu de nouvelles encore de cette dame qui m'avait sollicitée sur le sujet. Mais cela fait à peine une semaine! De toutes façons l'exercice et la réflexion qu'ont entrainé son coup de fil sont intéressants. Ce qui est étonnant avec l'outil "atelier d'écriture", c'est qu'il est multifonctions. C'en est aussi sa difficulté pour les petits artisans apprentis dont je fais partie.
Oui bien sur je suis preneuse de ton écriture et de ta réécriture d'Oscar! Merci pour ces informations et cet échange.
marie
C'est agréable de reprendre ces conversations sur ce forum avec en plus la bonne surprise d'y trouver Serge!
Je n'ai pas eu de nouvelles encore de cette dame qui m'avait sollicitée sur le sujet. Mais cela fait à peine une semaine! De toutes façons l'exercice et la réflexion qu'ont entrainé son coup de fil sont intéressants. Ce qui est étonnant avec l'outil "atelier d'écriture", c'est qu'il est multifonctions. C'en est aussi sa difficulté pour les petits artisans apprentis dont je fais partie.
Oui bien sur je suis preneuse de ton écriture et de ta réécriture d'Oscar! Merci pour ces informations et cet échange.
marie
Marie- Messages : 66
Date d'inscription : 22/11/2009
Age : 65
Localisation : Agadir
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